« La relève des bergers » zoom sur transhumance
En mai dernier, Martin, jeune berger sans terres prenait la route des estives avec son troupeau.
Malgré la pluie, c’est comme chaque année avec ses 250 brebis qu’il a pris la route de la montagne pour de nombreuses heures de marche jusqu’à son cayolar.
Cette fois cependant, il était accompagné d’Hortense et Julia, journalistes de TF1, qui l’a suivi pour cette étape importante de l’année et en savoir plus sur son travail et son quotidien d’éleveur de brebis Manex Tête Noire.
Un joli portrait à consulter ci-après et à revoir à ce lien
« Le Pays basque est réputé pour ses paysages et ses villages authentiques.
Ce vendredi, on vous montre comment de jeunes éleveurs s’engagent et réussissent à donner un nouveau souffle à l’agriculture locale.
Mais Martin n’a pas le choix, il est berger sans terre. Dans la vallée, il loue des terres à un fermier et doit les quitter à la fin du printemps. Son seul bien, c’est son troupeau, 250 Manech Tête Noire, une race basque qui, ces 40 dernières années, a perdu 60% de ses effectifs.
Si Martin a choisi cette race, c’est pour sa rusticité et sa capacité à transhumer. Mais, ce jour-là, après plus de cinq heures à grimper avec un dénivelé de 850 mètres, il faut savoir se faire aider. Il a demandé à Léa de l’accompagner. Elle n’est pas bergère, mais anime une association qui promeut le pastoralisme. Une jeunesse au chevet d’une pratique ancestrale. »
Un grand merci à Hortense Villate et Julia Rivarin pour ce regard précieux sur le métier et la filière.