Faute de Salon de l’agriculture à Paris cette année, et après une édition 2020 écourtée par la situation sanitaire, Caroline et Alvaro ont arpenté les routes de France à la rencontre des agriculteurs. Mais pas n’importe lesquels ! Ceux qui ont fait de se consacrer à des races anciennes et locales d’animaux, dont l’industrialisation de l’agriculture a bien failli avoir raison ces dernières décennies.
Un ancrage territorial et historique reconnu par le mouvement international Slow Food rassemblant des acteurs de tous secteurs qui travaillent en faveur de modes de consommation Bons, Propres et Justes. Et parmi lesquels on compte d’irréductibles filières à taille humaine, reconnues comme « Sentinelles de la Biodiversité »
C’est le cas de la Manex Tête Noire, race locale et rustique, qui est reconnue à deux égards par le mouvement :
- A travers le fromage d’Estives des Pyrénées Basques – produit quotidiennement par l’éleveur à partir du lait de son troupeau en Montagne. Pour être reconnu comme Sentinelle, il doit répondre à un cahier des charges élaboré par l’AET3V, association d’éleveurs béarnais, et être préparé à partir du lait de brebis de race locale, Basco Béarnaise, Manex Tête Rousse et/ ou Manex Tête noire biensûr ! Un cahier des charges plus complet encore est en cours d’élaboration et l’Association Buru Beltza participe activement à sa mise à jour aux côtés des éleveurs et de la jeune Association des Fromages Fermiers.
- A travers L’agneau Manex Tête noire – réputé pour la qualité de sa viande. Des agneaux souvent plus « lourds » que les classiques agneaux de lait des Pyrénées – âgés d’au moins 45 jours pour favoriser le bon développement de la viande. Un cahier des charges est également en cours d’élaboration (on vous en dit plus très bientôt !)
Dans le cadre de leur reportage en février dernier, Caroline et Alvaro sont venus à la rencontre de Ximun en Soule, à Musculdy.
L’occasion pour eux de découvrir la vie sur la ferme, de découvrir le parcours de Ximun et ses brebis et agneaux !
Consultez ici un extrait de l’Article de Caroline Fontaine pour Paris Match